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    Synthèse

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    Robert Viau

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    La fuite en douce

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    La chanson populaire ontaroise de 1970 à 1990 : ses produits, sa pratique

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    Lorsque l'on aborde le domaine de la chanson populaire, il est difficile de ne pas évoquer les millions de dollars que génère à chaque année ce secteur de l'industrie culturelle. Perçue par les intellectuels comme étant inféodée au marché — à l'instar d'ailleurs d'une large part des arts populaires —, elle est accusée de tous les maux : opium du peuple, empêchement à l'élévation culturelle, opportunisme économique, etc. De sorte que tous les prétextes sont bons pour ne pas prendre au sérieux la production chansonnière qui pourtant et, à bien des égards, constitue le canal privilégié par lequel des textes poétiques arrivent encore à atteindre un auditoire qui n'est pas celui des cercles restreints. Et puis, en rejetant en bloc les arts populaires, ne risque-t-on pas de contribuer à une division de plus en plus profonde entre la vie intellectuelle et la vie culturelle réelle ? « La trahison des clercs », selon l'expression de Richard Shusterman, consiste précisément à abandonner tout ce secteur de la culture au diktat du business, en refusant d'élaborer une critique des arts populaires. Or, dans l'Ontario français des vingt dernières années (1970-1990), ce lien entre la vie intellectuelle et la vie culturelle réelle est apparu particulièrement indispensable à la survie de la plus populeuse communauté francophone hors Québec. C'est ainsi que, pour prouver son existence, la communauté ontaroise ne pouvait se contenter d'une culture d'élite, mais devait aussi s'identifier comme une culture populaire distincte
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